Pierre Boulle est né le 20 février 1912 en Avignon. Son
père, Eugène, avocat de profession, épouse Thérèse, la fille du
directeur du journal dans lequel il publie des chroniques de théâtre, et
lui donnera trois enfants: Madeleine, Suzanne et donc Pierre. Très tôt,
ce dernier se passionne pour la littérature et les livres, entraîné par
son père dont il est très proche. Mais à la mort de ce dernier en 1926,
le jeune homme se voit contraint de subvenir aux besoins de sa famille.
Il suit une formation d’ingénieur à l’école Supérieure d’Electricité dont il est diplômé en 1933, avant de quitter la France. C’est ainsi qu’à seulement 24 ans, il travaille dans une culture britannique d’hévéa au cœur de la forêt tropicale en Malaisie, dans des conditions extrêmement difficiles.
Sans le savoir, le jeune Pierre s’imprègne alors des paysages qui feront les décors de ses futurs romans. Mobilisé en Indochine en 1939, il décide de rejoindre les Forces Françaises Libres en 1941, pour combattre l’occupation japonaise en Asie.
Il devient par la suite officier de liaison du commandant Baron, responsable de la France Libre auprès des britanniques, au sein de la base militaire britannique de Singapour.
Après un entraînement spécifique, il débarque en Indochine sous une fausse identité et avec un faux passeport anglais en 1942 dans le but de fomenter des révoltes. Il est cependant arrêté peu après son arrivée par les forces pétainistes, alors qu’il tente de gagner Hanoï sur une embarcation de bambous qu’il a lui-même fabriquée. Considéré comme un traître, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il y passera deux ans avant de parvenir à s’échapper à Saigon en 1944.
Il rejoint alors les services spéciaux britanniques en Asie du Sud-Est, où il servira jusqu’à la fin de la Guerre.
A son retour en France métropolitaine, il recevra des mains du général de Gaulle de nombreuses récompenses liées à son engagement militaire, parmi lesquelles on peut citer la Légion d’Honneur, la Croix de Guerre et la Médaille de la Résistance.
Malgré le fait qu’il n’a reçu aucune formation littéraire, Pierre Boulle publie en 1950 «William Conrad», une histoire d’agents secrets qui brille par son authenticité, et connaitra un grand succès. Mais ce sont ses romans «Le Pont de la rivière Kwaï» en 1952 puis «La Biographie de Pierre BoullePlanète des singes» en 1963, qui feront sa renommée dans le monde entier.
Ces deux dernières œuvres ont fait l’objet de nombreuses adaptations, que ce soit au cinéma, à la télévision, ou sous forme de bandes dessinées. Il publie aussi de nombreuses nouvelles, et si ses romans d’aventures restent eux aussi cultes, il s’impose surtout comme un des pionniers de la science-fiction en France. Il connaîtra un immense succès à l’étranger, et surtout aux Etats-Unis, où les films adaptés de ses romans phares font sa renommée.
Il s’éteint le 31 janvier 1994 dans le seizième arrondissement de Paris, à l’âge de 81 ans.
Bien que ses cendres aient longtemps reposé au cimetière du Père Lachaise, elles ont été transférées en 2002 vers le caveau familial, au cimetière Saint Veran en Avignon.
Il suit une formation d’ingénieur à l’école Supérieure d’Electricité dont il est diplômé en 1933, avant de quitter la France. C’est ainsi qu’à seulement 24 ans, il travaille dans une culture britannique d’hévéa au cœur de la forêt tropicale en Malaisie, dans des conditions extrêmement difficiles.
Sans le savoir, le jeune Pierre s’imprègne alors des paysages qui feront les décors de ses futurs romans. Mobilisé en Indochine en 1939, il décide de rejoindre les Forces Françaises Libres en 1941, pour combattre l’occupation japonaise en Asie.
Il devient par la suite officier de liaison du commandant Baron, responsable de la France Libre auprès des britanniques, au sein de la base militaire britannique de Singapour.
Après un entraînement spécifique, il débarque en Indochine sous une fausse identité et avec un faux passeport anglais en 1942 dans le but de fomenter des révoltes. Il est cependant arrêté peu après son arrivée par les forces pétainistes, alors qu’il tente de gagner Hanoï sur une embarcation de bambous qu’il a lui-même fabriquée. Considéré comme un traître, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il y passera deux ans avant de parvenir à s’échapper à Saigon en 1944.
Il rejoint alors les services spéciaux britanniques en Asie du Sud-Est, où il servira jusqu’à la fin de la Guerre.
A son retour en France métropolitaine, il recevra des mains du général de Gaulle de nombreuses récompenses liées à son engagement militaire, parmi lesquelles on peut citer la Légion d’Honneur, la Croix de Guerre et la Médaille de la Résistance.
Malgré le fait qu’il n’a reçu aucune formation littéraire, Pierre Boulle publie en 1950 «William Conrad», une histoire d’agents secrets qui brille par son authenticité, et connaitra un grand succès. Mais ce sont ses romans «Le Pont de la rivière Kwaï» en 1952 puis «La Biographie de Pierre BoullePlanète des singes» en 1963, qui feront sa renommée dans le monde entier.
Ces deux dernières œuvres ont fait l’objet de nombreuses adaptations, que ce soit au cinéma, à la télévision, ou sous forme de bandes dessinées. Il publie aussi de nombreuses nouvelles, et si ses romans d’aventures restent eux aussi cultes, il s’impose surtout comme un des pionniers de la science-fiction en France. Il connaîtra un immense succès à l’étranger, et surtout aux Etats-Unis, où les films adaptés de ses romans phares font sa renommée.
Il s’éteint le 31 janvier 1994 dans le seizième arrondissement de Paris, à l’âge de 81 ans.
Bien que ses cendres aient longtemps reposé au cimetière du Père Lachaise, elles ont été transférées en 2002 vers le caveau familial, au cimetière Saint Veran en Avignon.
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